Proverbes persans, page 2

Les femmes sont des chattes qui retombent toujours sur leurs pattes.

La bougie donne plus de lumière quand on la mouche.

De quatre choses nous avons plus que nous ne croyons : des péchés, des dettes, des années et des ennemis.

Le fils ingrat est une verrue sur le visage de son père ; la laisser, c'est une tare ; la couper, c'est une douleur.

Si le vœu des élèves était exaucé, il n'y aurait aucun maître vivant.

De l'union de "si" avec "mais", naquit un enfant nommé "plaise à Dieu que..."

Qui a plus de toits a plus de neige.

Le plaisir de trouver vaut mieux que ce que l'on trouve.

Le propriétaire a une maison et le locataire en a mille.

On prend les femmes comme certaines forteresses, par leur issue secrète.

On ne cueille pas le fruit du bonheur sur l'arbre de l'injustice.

A l'hôtel de la décision les gens dorment bien.

La courtisane ne délie pas le nœud de sa ceinture pour l'amour du prophète.

L'abeille brusque-t-elle le jasmin ?

Le compliment exagéré est pire qu'une injure.

Le vrai musc est celui qui répand son parfum et non celui que vante le droguiste.

La tranquillité de deux mondes repose sur ces deux mots : bienveillance envers les amis, tolérance à l'égard des ennemis.

Le doute est la clé de toute connaissance.

La force de l'eau vient de la source.

Les femmes sont comme les chats qui retombent toujours sur leurs pattes.

Ne pas se repentir d'une faute en est une autre.

La femme sage est celle qui a beaucoup à dire mais qui garde le silence.

Le savoir est une couronne sur la tête, tandis que la richesse n'est qu'un joug sur le cou.

Donnez un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour s'enfuir.

Tranquille est celui qui n'a pas d'âne : il ne s'occupe ni de sa paille, ni de son orge.