Proverbes espagnols, page 3

Le vent change chaque jour, la femme chaque seconde.

Quand Dieu se fit homme, le diable s'était déjà fait femme.

Quand deux amis puisent dans une seule bourse, l'un chante et l'autre pleure.

Ceux qui sont mariés sont nombreux et ceux qui se repentent de s'être mariés ne le sont pas moins.

Trois filles et leur mère : quatre démons pour le père.

La vanité fleurit, mais sans monter en graine.

Par le chemin "Plus tard", on arrive toujours à la place "Jamais".

Célibataire, un paon ; fiancé, un lion ; marié, un âne.

L'habitude commence comme un fil de soie et devient vite un câble d'acier.

Le diable s'occupe de nous, et nous des autres.

Peinture et bataille ne sont belles qu'à distance.

Le carême est court pour celui qui a une dette à payer à Pâques.

La fortune envoie des amandes aux gens qui n'ont plus de dents.

Attends la mort pour louer la vie, et le soir pour louer le beau jour.

Chaque cheveu fait son ombre sur la terre.

Le mariage et le melon, par hasard, sont bons.

La guerre arrivée, le diable agrandit son enfer.

Il vaut mieux visiter l'enfer de son vivant qu'après sa mort.

Entre soldats comme entre amis, les compliments sont superflus.

A forte faim, il n'y a pas de pain dur.

Le jour du jeûne est la veille d'une fête.

Du pauvre au riche, deux mains ; du riche au pauvre, deux doigts.

Trop de sourires, signe de peu de cervelle.

Les mouches ne se posent pas sur les casseroles en ébullition.