Proverbes français, page 3

Quand le foin manque au râtelier, les chevaux se battent.

Nul ne peut servir deux maîtres.

A petit oiseau, petit nid.

Les médecins et les maréchaux tuent les gens et les chevaux.

Un bon renard ne mange jamais les poules de son voisin.

Il faut toujours avoir les moyens de ses ambitions.

Il faut perdre un vaironPour pêcher un saumon.

Les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés.

Les paroles des grands ne tombent jamais à terre.

Ce n'est pas en battant ton âne que tu en feras un cheval.

Il n'y a pas de petites économies.

C'est peu de chose d'être loué de son père, de sa nourrice et de son curé.

Point n'est besoin d'aller chercher midi à quatorze heures.

Quand l'érudit se trompe, il se trompe avec éridution.

Quand on prend du galon, on n'en saurait trop prendre.

Les cordonniers sont les plus mal chaussés.

Qui coupe son nez dégarnit son visage.

Le valet du diable fait plus qu'on ne lui demande.

Pluie du matin n'arrête pas le pèlerin.

On est assez riche quand on a le nécessaire.

Une haie entre voisins préserve l'amitié.

Il n'est jamais trop tard pour bien faire.

Le visage est le miroir du cœur.

Mieux vaut trop que trop peu.

Si tu sais te supporter, tu supporteras mieux les autres.

On ne saurait penser à tout.

Quand court le renard, le poulet a des ailes.

Aux vilains matous les belles chattes.

Celui qui tout convoite tout perd.

Plus on est nombreux, plus on crie dans le désert.