Proverbes italiens, page 1

Un cerveau plein de paresse est l'atelier du diable.

Une barrique de vin peut réaliser plus de miracles qu'une église pleine de saints.

Souvent le cochon le plus laid a la meilleure part.

Au jardin de l'avocat, un procès est un arbre fruitier qui s'enracine et ne meurt pas.

On ne mange pas le diable sans en avaler les cornes.

Aux vieux saints on n'allume plus de cierges.

Les femmes sont comme le crocodile : pour attraper l'homme, elles pleurent ; une fois qu'il est pris, elles le dévorent.

Un diable ne fait pas l'enfer.

L'herbe est toujours plus verte dans le pré d'à côté.

Où est le mal s'attache la sangsue.

Pardonner au méchant, c'est frapper l'innocent.

Le soldat qui s'enfuit du combat est un soldat qui peut resservir.

Un homme n'est pas rivière et peut retourner en arrière.

La fortune a pour main droite l'habileté et pour main gauche l'économie.

Il n'est ni poule si chère que celle reçue en cadeau.

Ne courez jamais après un autobus, ni après une fille ; il en viendra d'autres.

Celui qui achète a besoin de cent yeux, celui qui vend n'en a besoin que d'un.

Pourceau emprunté grogne toute l'année.

Le chemin est court qui va de la crainte à la haine.

Qui vit d'espoir meurt de désir.

Délibère lentement et exécute lestement.

Vite et bien ne vont jamais ensemble.

Qui vole pour les autres est puni pour les autres.

Le vin doux fait le plus âpre vinaigre.

Qui ne veut pas quand il peut, ne peut pas quand il veut.

La douceur est avec les femmes ce que le sucre est aux fruits : elle permet de conserver les bons et d'utiliser les mauvais.

La beauté du ciel est dans les étoiles, la beauté des femmes est dans leur chevelure.

Qui vit en espérant meurt désespéré.

Pauvre maison que celle où les poules chantent et le coq se tait.

Un baiser donné en temps opportun épargne bien des salutations distinguées.